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FENAC (Festival National des Arts et de la Culture) 2016
Prix du meilleur Editeur 2016 : Editions AfricAvenir
Etoiles de l’Edition Camerounaise 2023
Prix Editeur de l’année 2023 : Editions AfricAvenir
Prix Auteur de l’Année 2023 : Danielle Eyango (Quand les racines chantent, Editions AfricAvenir)
Salon International de l’Industrie du Livre de Yaoundé 2024
Prix SIILY de l’Editeur 2024 : Editions AfricAvenir & Prix Auteur de l’Année 2024 : Danielle Eyango (Quand les racines chantent, Editions AfricAvenir)
LE LIVRE PHARE SORTI LE JOUR DU SALON, 14 MARS 2024
Kum’a Ndumbe III,
Restituez à l’Afrique ses objets de pouvoir, de culte et d’art – Reconstituons notre mémoire collective africaine !
2è édition augmentée
Editions AfricAvenir,
298 pages,
24,90 Eur/14.500 FCFA
Nous essayons d’offrir au public l’excellence dans l’originalité du travail de recherche scientifique et de l’écriture littéraire, à travers nos 500 auteurs et écrivains originaires d’Afrique, d’Europe, des Amériques et de l’Asie, depuis notre maison mère à Bonabéri-Douala au Cameroun. Depuis 1985.
Nous publions en 20 langues camerounaises et africaines, en français, en anglais et en allemand. Oui, depuis Bonabéri-Douala. C’est notre entendement du dialogue international. Pour répondre à la question : que s’est-il passé avec le continent africain, avec l’homme et la femme noires, origines de l’humanité, mais qui ont dégringolé au fil du temps dans la domination, l’esclavage, le colonialisme, le néo-colonialisme et la prostitution spirituelle ? Et nous allons plus loin : quel dialogue avec l’Afrique, continent de la jeunesse mondiale au XXIè siècle, avec ses 4,5 milliards d’habitants en fin de ce siècle ? Et : Comment l’Afrique doit- elle dialoguer avec elle-même sans trop de guerres et crises dévastatrices ?
Restituez à l’Afrique ses objets de pouvoir, de culte et d’art – Reconstituons notre mémoire collective africaine !
Ce livre du Prince Kum’a Ndumbe III répond à la question : comment les Européens ont-ils réusssi à effacer la mémoire collective des Africains de manière durable ? 90% de nos objets de pouvoir, de culte et d’art ont été pillés et sont sortis du continent. Les Africains n’y ont pas accès depuis 140 ans. C’est assez pour effacer notre mémoire et ignorer tout des prouesses de nos ancêtres. En 32 ans de colonisation, les Allemands ont pillé et exporté plus de 40.000 « objets » du Cameroun.
Avec ce livre, on peut retracer les guerres qui ont eu lieu sur l’ensemble du territoire camerounais, avec quel résistant camerounais en tête dès 1884, contre quel colonel allemand. Et le livre dévoile le rôle des pasteurs et prêtres européens dans le pillage et l’exportation de nos œuvres. Nous apprenons comment le roi Kum’a Mbape Bell, alias Lock Priso a refusé seul de signer le traité du 12 juillet 1884, comment Hickory Town, Bonabéri, a été bombardé et son palais mis à sac, comment son « Tangué » a été dérobé par le consul allemand Max Buchner qui l’emmènera à Munich. Mais nous apprenons aussi comment chez les Bulus, le roi Evina Minkoi a réussi à mobiliser en novembre 1899 jusqu’à 14.000 soldats contre l’armée allemande dirigée par les capitaines Von Kamptz et Dannenberg, ou comment l’Emir Zoubeirou de Garoua mobilisa mille cavaliers blindés contre la troupe dirigée par Cramer en novembre 1901, sans parler du légendaire Goni Waday qui donna du fil à retordre au Lieutenant Nitschmann. La lutte de Duala Manga Bell en 1910-1914 clôturera cette vaste résistance.
Ce livre nous permet de savoir dans quel musée de quelle ville allemande on peut retrouver les objets de telle ou telle communauté camerounaise. Les Bakoko, Bakweri, Bangwa, Duala, Mabi, Maka, Tibati, Vute, etc peuvent désormais savoir où sont entreposés les objets pillés chez eux. Une exposition sur ces guerres et ces objets pillés est mise actuellement à la disposition du public à la Fondation AfricAvenir International, ancienne route de Bonabéri-Douala, Cameroun depuis décembre 2023.
Pour le Cameroun, le débat sur la restitution a été lancé en Allemagne il y a 26 ans, par le Prince Kum’a Ndumbe III, alors professeur de sciences politiques à l’Université Libre de Berlin, quand lors de l’émission télévisée live ARD 3 Sat du 18 juin 1998 il réclama en direct la restitution de la proue princière, le « Tangué » de son grand père Kum’a Mbape et que le grand quotidien de Berlin, Berliner Zeitung, consacra toute une page le 23 novembre 1998 à cette revendication, l’intitulant ainsi : « L’âme, dérobée pour un musée allemand ». Tous les arguments des officiels allemands ont été battus en brèche par le Prince et Professeur au fur et à mesure pendant ces 26 ans. Aujourd’hui, ils disent qu’ils sont prêts à restituer. Mais combien d’objets ? Et restituer à qui après 140 ans ? C’est là que la politique camerounaise entre enfin dans la danse avec un « Comité Interministériel chargé du rapatriement des biens culturels camerounais illégalement exportés à l’étranger » crée en février 2023 et qui revendique l’exclusivité des négociations, après avoir été absent pendant ces 25 ans de lutte pour la restitution.
Restituer au Musée National de Yaoundé ? Restituer aux chefs traditionnels actuels nommés à la tête de communautés, mais souvent empreints d’illégitimité ? Et c’est aussi là que rebondit la question de légitimité royale à Bonabéri, ancien Hickory Town. Restituer au successeur traditionnel de Lock Priso Bell qu’est le Prince Kum’a Ndumbe III ou au chef nommé par le gouvernement, mais qui ne fait pas partie de la famille de Kum’a Mbape Bell, alias Lock Priso ?
Ce livre lance un débat national au Cameroun, mais un débat qui embrasse tout le continent africain et les nouvelles relations que le continent est en train d’engager avec les anciennes puissances coloniales ou dominatrices des peuples africains. La question de la restitution ne fait que commencer à devenir publique. C’est prudent d’avoir ce livre à la maison.
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