Description
La Seconde Guerre mondiale dans un petit coin de France : comment des civils ordinaires l’ont-ils vécue ? Pour Émilie, femme forte au centre de ce roman, il n’y a pas de répit.
La raconter sans héros, sans pleurer les victimes, du point de vue de ceux qui la subissent dans ce qui devient leur cadre du quotidien. Située sous l’occupation allemande et dans les années d’après-guerre, cette histoire suit la famille d’Émilie et de Gustave, ces gens tellement attachés à la terre qu’ils cultivent et qui les nourrit.
Cette fresque aux saveurs rurales et avant tout humaines peint parents, enfants, gens du village, ouvriers saisonniers, fuyards, déserteurs, résistants ainsi que les visiteurs de cette ferme qui prend un air de refuge quasi merveilleux.
Réaliste, effrayant, attachant, souvent comique, ce premier tome de L’Envol des Jours produit autant d’images vibrantes que d’émotions profondes.
« Les Terres Douces étaient une belle ferme, bien campée sur des terres de fonds, des terres pleines d’alluvions que la charrue fendait sans peine, sans heurter de pierres, et où les betteraves et les blés poussaient en abondance. En hiver, souvent, la rivière sortait de son lit et les prés étaient inondés. »
Née à La-Ferté-Gaucher, en Brie, Martine L. Jacquot habite dans l’Est canadien depuis les années 1980. Après plusieurs diplômes universitaires, de La Sorbonne à l’université Dalhousie, parallèlement à des années d’enseignement universitaire, elle a écrit pour plusieurs journaux et magazines et a œuvré au sein d’organismes culturels tout en élevant ses deux enfants. Elle a publié de la poésie, des nouvelles, des romans et des essais, et plusieurs de ses livres ont été couronnés. Elle a été invitée sur quatre continents à présenter ses œuvres, où certaines sont enseignées. Les Terres Douces est le premier tome de la trilogie L’Envol des Jours.
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