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Moi, Kum’a Ndumbe III

5.957.95

Depuis mon très jeune âge, j’ai commencé à codifier ma pensée par écrit. Les souvenirs de mes premiers textes, des poèmes en français, datent de 1959/60, et je me rappelle très bien comment Monseigneur Albert Ndogmo, alors Evêque de Nkongsamba, corrigeait mes poèmes à Bonambongue, Bakoko-Dibombari, en compagnie de mon parrain d’alors, l’Abbé Fabien Kangue, plus tard défroqué et devenu professeur d’histoire à l’université de Yaoundé. Mais c’est en 1961/62 que mon premier gros recueil de poèmes en langue duala vit le jour, rédigé curieusement à la ferme Holzrüti à Lömmenschwill/Hägenschwill en Suisse où je passais fréquemment mes vacances dans des travaux champêtres et laitiers, auprès de la famille paysanne Mäder, près de St. Galles, où on ne parlait que le dialecte suisse alémanique « Schwitzerdütsch ». Le duala a donc surgi comme langue littéraire dans un environnement schwitzerdütsch où on ne parlait ni allemand, ni bavarois, ni français, langues communes que j’utilisais alors. Tous ces textes ont été perdus un jour, à Munich, quand à la maison à Hofangerstrasse, ma mère allemande Lydia Eberle a fait le ménage en mon absence, étudiant que j’étais alors à l’université de Lyon en France.

Informations complémentaires

Auteurs

Kum’a Ndumbe III

Éditeur

Éditions AfricAvenir

Année de publication

2018

Langues

French

Nombre de pages

60

ISBN

978-9956-693-40-5

Format

Online Book, Paper Book, Audio Book

UGS : ND Catégorie : Product ID: 19925

Description

Depuis mon très jeune âge, j’ai commencé à codifier ma pensée par écrit. Les souvenirs de mes premiers textes, des poèmes en français, datent de 1959/60, et je me rappelle très bien comment Monseigneur Albert Ndogmo, alors Evêque de Nkongsamba, corrigeait mes poèmes à Bonambongue, Bakoko-Dibombari, en compagnie de mon parrain d’alors, l’Abbé Fabien Kangue, plus tard défroqué et devenu professeur d’histoire à l’université de Yaoundé. Mais c’est en 1961/62 que mon premier gros recueil de poèmes en langue duala vit le jour, rédigé curieusement à la ferme Holzrüti à Lömmenschwill/Hägenschwill en Suisse où je passais fréquemment mes vacances dans des travaux champêtres et laitiers, auprès de la famille paysanne Mäder, près de St. Galles, où on ne parlait que le dialecte suisse alémanique « Schwitzerdütsch ». Le duala a donc surgi comme langue littéraire dans un environnement schwitzerdütsch où on ne parlait ni allemand, ni bavarois, ni français, langues communes que j’utilisais alors. Tous ces textes ont été perdus un jour, à Munich, quand à la maison à Hofangerstrasse, ma mère allemande Lydia Eberle a fait le ménage en mon absence, étudiant que j’étais alors à l’université de Lyon en France.

Le Prince Bele Bele, Kum’a Ndumbe III, est Docteur en Histoire, Docteur en Études Germaniques et Professeur avec habilitation allemande en Sciences Politiques. Il a enseigné à l’Université de Lyon II et à l’Université Catholique de Lyon (1975-1979), à l’Université Libre de Berlin (1989-2001) et à l’Université de Yaoundé I (1979-2011).
Ecrivain, il utilise comme langues le français, l’allemand, le duala et quelques fois l’anglais. Le Prince Kum’a Ndumbe III a été pendant dix ans Président de l’APEC, l’Association Nationale des Poètes et Ecrivains Camerounais, et Vice-Président de l’Association des Ecrivains de l’Afrique centrale.
Sa méthodologie de « Global Approach » a mené à la création de la Fondation AfricAvenir International en 1985 qui aujourd’hui a des sections en Allemagne, en France, en Autriche, en Namibie et des correspondants en Corée du Sud. Il vient de créer au sein de la Fondation AfricAvenir International à Douala une Ecole Doctorale centrée sur le « Leadership Management in African Affairs ».

www.africavenir-international.org

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