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RESTITUEZ A L’AFRIQUE SES OBJETS DE CULTE ET D’ART ! – Reconstituons notre mémoire collective africaine !

19.9021.90

Nous savons qu’il y a eu une invasion marocaine de l’Empire Gao le 30 mai 1591, organisée par le Sultan du Maroc Moulay Ahmed El Mansour avec pour but de contrôler les mines d’or et de sel au Soudan, et qu’un savant noir de renom s’était inconditionnellement opposé au nom de l’Islam à cette occupation : Ahmed Baba Soudani, savant ayant publié plus de 56 livres selon les uns, plus de 100 selon les autres, et propriétaire d’une bibliothèque privée de plus de 1600 livres. Dans ce contexte de l’invasion de Timbuktu, ville alors de 80.000 habitants dont 25.000 étudiants au XVè siècle, le professeur Ahmed Baba de l’Université Sankoré se rend accompagné de tous les docteurs de la ville chez le Général envoyé par le sultan El Mansour ayant occupé la ville de Timbuktu et l’instruit sur l’illégalité de l’occupation marocaine. Le Général marocain Jaoudar qui conquiert Timbuktu tombe sous le charme de la ville savante aux 333 saints et ne détruit pas la perle noire du désert.

Informations complémentaires

Auteurs

Kum'a Ndumbe III

Éditeur

Éditions AfricAvenir

Année de publication

2019

Langues

French

Nombre de pages

208

ISBN

978-9956-693-79-5

Format

Online Book, Paper Book, Audio Book

UGS : ND Catégorie : Product ID: 19900

Description

L’un des combats les plus importants des peuples africains en ce vingt et unième siècle est la récupération de sa mémoire collective violemment effacée au cours des six derniers siècles et le sursaut dans une renaissance africaine capable d’assurer un nouvel équilibre psychique, mental, politique, économique, technologique, scientifique, religieux et culturel de l’homme d’Afrique. Ici réside le sens profond de la demande de restitution du « Tangué » de Lock Priso Bell séquestré au Musée ethnographique de Munich il y a 135 ans. Depuis le 18 juin1998, le Prince Kum’a Ndumbe III demande à l’Allemagne la restitution de la proue princière, le « Tangué » de son grand-père Kum’a Mbape Bell, alias Lock Priso, Roi de Hickory Town, Bonabéri-Douala de 1846 à 1916. Dérobé par braquage en 1884 par un consul allemand. 21 ans de dialogue de sourds. L’Allemagne évoque toujours une nouvelle raison pour refuser la restitution. Dernière trouvaille : « le Prince Kum’a Ndumbe III n’a pas prouvé qu’il serait un héritier légitime de Lock Priso Bell ». Et l’intervention d’un Etat africain post-colonial dans les structures des maisons royales africaines d’embrouiller encore plus les pistes. Maintenir les rois dans le rôle colonial de courroies fidèles de transmission du pouvoir, au sein et au profit du parti au pouvoir. Malgré le multipartisme. Et un Prince, Altesse Royale, qui se veut au-dessus des partis politiques. La légitimité des maisons royales mise à rude épreuve par la légalité républicaine. Quel cocktail de conflits ! Et comment arriver à restituer la mémoire collective africaine grâce aux objets de culte et d’art africains exportés à plus de 90% dans les métropoles coloniales et occidentales, laissant les Africains sans repères sur leur propre sol ? Voici un document qui se lit comme un roman policier à multiples rebondissements…

Le Prince des Bele Bele Kum’a Ndumbe III, successeur légitime sur le trône de son grand-père Kum’a Mbape Bell, alias Lock Priso, est Professeur Émérite des Universités (Yaoundé I, Lyon II, FU Berlin), écrivain, fondateur d’AfricAvenir International à Douala/Cameroun avec des sections à Berlin/Allemagne, Paris/France, et Vienne/Autriche. Il vient de créer à Bonabéri-Douala un « Institut pour la renaissance africaine et la gestion du leadership – Centre d’excellence d’enseignement et de recherches « Héritage & Innovations » »

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