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J’ACCEPTE LES SORCIERS ?

24.90

« Humm, quand il y avait quelque chose de mauvais, le Blanc disait au Roi et il se chargeait de punir cette personne. Mais ces gens-là étaient… Ils étaient comme des sorciers… Ce sont des mauvaises personnes parce que quand tu ne leur obéissais pas, ils te faisaient du mal. Quand ils étaient ici, le Roi disposait toujours de tous ses pouvoirs. Ils n’ont rien pris. La seule chose qu’ils avaient interdite au Roi, c’était de ne plus faire la guerre à un Roi étranger. Le Roi avait refusé parce qu’il ne voulait pas que l’administrateur cohabite avec lui à Foumban, puisqu’il parait que l’administrateur… était aussi quelqu’un qui commandait… ».

Informations complémentaires

Auteurs

Kum’a Ndumbe III (Dir.)

Éditeur

Éditions AfricAvenir

Année de publication

2018

Nombre de pages

274

ISBN

978-9956-693-20-0

Format

Online Book, Paper Book, Audio Book

UGS : ND Catégories : , Product ID: 20044

Description

« Humm, quand il y avait quelque chose de mauvais, le Blanc disait au Roi et il se chargeait de punir cette personne. Mais ces gens-là étaient… Ils étaient comme des sorciers… Ce sont des mauvaises personnes parce que quand tu ne leur obéissais pas, ils te faisaient du mal. Quand ils étaient ici, le Roi disposait toujours de tous ses pouvoirs. Ils n’ont rien pris. La seule chose qu’ils avaient interdite au Roi, c’était de ne plus faire la guerre à un Roi étranger. Le Roi avait refusé parce qu’il ne voulait pas que l’administrateur cohabite avec lui à Foumban, puisqu’il parait que l’administrateur… était aussi quelqu’un qui commandait… ».

Enfin, l’Ouest parle ! Les premiers résultats relatifs aux travaux de transcription et de traduction des enregistrements effectués dans l’Ouest Cameroun sortent enfin au grand jour. Papa Nji Fifen Kʉ́әndap André est la première voix d’une série de nombreux Anciens des Grassland ayant (tout comme ceux d’autres régions du Cameroun) accepté courageusement de livrer leurs témoignages sur le passé colonial du Cameroun pendant la période allemande. Aujourd’hui tous disparus, leurs voix continuent de vibrer, de retentir, de dire l’histoire. Enregistré à Kounga, sur sa terre natale à Foumban, lors d’une interview exclusive menée et enregistrée par David Simo le 8 août 1982, Nji Fifen, 82 ans, dévoile en shupamem ou langue bamoun, la profondeur de ses souvenirs. Il évoque tout un pan important de ce passé oublié ou occulté de notre pays, un passé tumultueux, douloureux, mais riche d’enseignements. Le nonagénaire dévoile froidement les turpitudes qui étaient celles de son peuple, le peuple Bamoun à la suite des frictions culturelles brutales avec le « sorcier impérialiste » allemand. Ce qu’il raconte se passe de tout commentaire. Vivez-le !

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